Et si Aaron n’avait pas suivit ses parents à Montréal ?
Dans une maison étudiante, à l’université du Montana, un jeune homme était assis sur son lit et parlait avec un sourire aux lèvres au téléphone.
- Ne vous inquiétez pas pour moi, ça va aller. Et vous ? Vous n’avez pas besoin d’aide pour transporter des cartons ? Vous êtes sûrs ?
Ses parents étaient sur le point de déménager, mais lui restait ici afin de finir les études qu’il avait commencé. Malgré son sourire, il avait du mal à repousser l’inquiétude qu’il éprouvait au fond de lui. L’idée que ses parents partent à plusieurs milliers de kilomètres de lui ne l’enchantait pas vraiment. Non pas qu’il avait peur de ne pas pouvoir se débrouiller seul, mais il ressentait déjà un grand vide dans son cœur. Car il avait la chance de très bien s’entendre avec ses parents et d’aimer sa petite sœur protégée. Ils allaient tous lui manquer horriblement.
Une voix émergea du micro du mobile.
- Allez Aaron, il est bientôt huit heures, tu vas être en retard pour tes cours. File mon chéri.
Comment sa mère pouvait-elle savoir qu’il avait cours à 8 heures pétantes ? C’était un mystère, après tout Aaron prenait bien soin de ne pas encombrer ses parents avec des détails aussi inutiles pour eux que ses horaires. Mais c’était une particularité de sa mère, de tout savoir. Parfois c’était effrayant, mais depuis le temps, il s’y était habitué.
Aaron raccrocha et mit son téléphone dans sa poche, puis il se leva de son lit et prit son sac à dos posé sur la chaise de son bureau. Ensuite il sortit.
Le couloir était plein d’étudiants plus ou moins réveillés et plus ou moins habillés. Certains lui faisaient des signes de la main tout en baillant, d’autres lui lançaient un faible bonjour. Le jeune homme leur répondait alors avec un sourire motivant, comme pour leur dire « courage, camarades ! ».
Dehors, il faisait un peu frais, mais cela ne pouvait qu’aider à redonner de l’énergie matinale.
S’en suivit alors une journée de cours. Littératures… Sciences humaines… Histoire de l’art… Rien de bien passionnants, diriez-vous, mais Aaron tînt le coup et arriva jusqu’à l’heure du déjeuner sans pour autant avoir envie de sauter pas la fenêtre si il voyait un prof passer par là.
Il retrouva quelques amis et déjeuna avec eux. Il y avait un nouveau visage à table, celui d'une jeune fille brune, pas très grande, aux formidables yeux noisettes. Aaron avait un peu de mal à se concentrer sur le repas.
Puis, après, pendant les cours, écoutant les professeurs d’une oreille paresseuse.
Elle s’appelait Paige, et elle voulait devenir professeur d’histoire ancienne dans une université. Quand elle parlait, le jeune homme avait bien du mal à se rappeler qu’ils étaient à table et avec de la compagnie. Toutefois, il avait essayait de lui faire aussi de la conversation et il pensait ne pas s’en être trop mal sortit, arrivant même à la faire rire de temps en temps.
En résumé, ses cours de l’après-midi ne lui laisseraient que peu de souvenirs.
Finalement les 18 heures arrivèrent et ses cours prirent fin. Sur le chemin de sa résidence, il croisa une jeune femme brune qui lui lançait un regard malicieux. Il lui fallut tout de même quelques temps pour se rendre compte qu’il s’agissait de Paige.
Ils dînèrent ensemble, dans une pizzeria et passèrent un bon moment jusqu’à ce que les 10 coups de 22 heures les fassent regarder leur montre.
Un peu gênés, il passèrent quelques secondes sans rien se dire jusqu’à ce que la jeune femme propose:
- Hum… Tu veux bien me raccompagner ?
- Bien sûr ! répondit le jeune homme avec enthousiasme.
Et un peu plus tard cet enthousiasme explosera et sera bien partagé.
Le lendemain matin, Aaron eut la confirmation qu’il n’avait pas rêvé. Il se réveilla dans une chambre qui n’était pas la sienne et découvrit qu’il y avait une jeune et jolie fille qui était blottie contre lui dans son plus simple appareil. Un sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme.
* Paige… *
Peu de temps après, il s’excusa sincèrement et dû vite partir afin de prendre les livres dont il aura besoin aujourd’hui. Une fois arrivé dans sa résidence, il fut un peu surpris de voir qu’il y avait du monde devant la télé, mais il devait se dépêcher, il n’avait pas le temps d’y prêter attention. Une fois qu’il eut attrapé ses manuels, il accéléra pour aller en cours. Sur le chemin, toujours prés de la télé, il remarqua que plusieurs personnes avaient l’air profondément choqué. Il se força à abandonner quelques minutes pour voir ce dont il s’agissait, une journalite parlait en direct sur une route.
- … les forces de l’ordre nous l’ont confirmé. Nous n’avons plus aucune nouvelle des activités dans la ville de Montréal. Apparemment, une étrange épidémie aurait atteint une grande partie de ses habitants, faisant ainsi de nombreux morts et bléssés, mais nous n’avons pas encore eut de confirmation. Nous attendons…
Dans la salle, un bruit sourd se fit entendre. En se retournant, quelques étudiants pouvaient se rendre compte qu’on avait fait tombé des livres d’Histoire et de langue Française…
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Sujet: Rps de Aaron Valefore 
